Puisaye : les quatre axes du contrat de territoire 2020-2022 avec la Région
- chatelrozanoff
- 20 janv. 2020
- 3 min de lecture

D'un montant d'1,25 million d’euros, le contrat de territoire 2020-2022 a été noué à Rogny-les-Sept-Écluses, entre la Communauté de communes de Puisaye-Forterre et la Région Bourgogne-Franche-Comté. L'occasion pour l'intercommunalité de passer en revue ses projets prioritaires.
Derrière les paraphes, une revue de projets. En présence notamment d'Eric Houlley, vice-président de la Région à la cohésion territoriale, la CCPF a conclu son contrat de territoire 2020-2022, estimé à 1,25 million d'euros. Une enveloppe de subventions, que l'on peut décliner en quatre piliers, participant « au déploiement d’une offre de service ambitieuse, ainsi qu’à un développement économique, touristique et culturel harmonieux », a appuyé le président de l'intercommunalité, Jean-Philippe Saulnier-Arrighi. La feuille de route se concentre sur la transition énergétique.
1. Centre aquatique intercommunal à Toucy
En tête de liste des chantiers du territoire, l'équipement aquatique et à haute qualité environnementale est attendu pour le « second semestre 2022 », sur un terrain communal de 2,7 hectares, à Toucy. Selon Philippe Vigouroux, vice-président de la CCPF chargé des travaux, « l’offre sportive et éducative complète (apprentissage, perfectionnement, activités encadrées) comprendra : un bassin sportif couvert de 312,50 m² (5 couloirs de nage), à profondeur évolutive, permettant à la fois l’apprentissage de la natation scolaire, l’organisation d’activités encadrées et un usage sportif »… Il est prévu aussi un bassin d’apprentissage et d’activités sportivo-ludiques de 150 m². L’offre loisirs tous publics promet « en option » un bassin de 40 m² dit « de soin », un espace forme, une lagune de jeux, ainsi qu’un pentagliss extérieur (toboggan).
Dans ce dossier de centre aquatique évalué à 6.606.040 €, la subvention au titre du contrat de territoire revient à 600.000 €. Jean-Philippe Saulnier-Arrighi retient, « avant ce projet structurant, l’intérêt des enfants ».
2. L’EMA-CNIFOP à double titre
Une « étude d’opportunité stratégique et opérationnelle » cible le développement économique et touristique de la filière métiers d’art. Ceci implique le site de l’école des Métiers d’art de Saint-Amand-en-Puisaye (Nièvre). Le contrat mentionne une subvention de 18.000 €, sur un coût global de 52.510 €, pour « un marché attribué à Nièvre Aménagement », précise Pascale Grosjean. La chargée de la culture a arrêté un cahier des charges mercredi matin. L’étude doit durer six mois avec restitution début octobre.
Une seconde subvention (200.000 €) concerne l’aménagement des hébergements de ce centre de formation aux métiers d’art et de la céramique, « aux 250-300 stagiaires par an et au recrutement quasi international », ajoute Pascale Grosjean.
3. « Itinérance douce fluvestre »
Annoncé à 375.000 €, un projet touristique d’itinérance douce fluvestre prévoit deux tranches (2019 et 2020) déclinées via le contrat en subventions de 150.000 € chacune. Un chantier réfléchi avec VNF et la Communauté de communes Berry-Loire-Puisaye.
Jean-Michel Rigault, vice-président de la CCPF au tourisme, parle de « solution de mobilité durable, à pied, à vélo et équestre éventuellement dans certains tronçons ». Matérialiser une voie douce capterait divers flux : « le pont du canal de Briare (300.000 visiteurs par an), Rogny (50.000), la retenue du lac du Bourdon et sa base de loisirs (plusieurs dizaines de milliers) et Guédelon (300.000) », énumère le vice-président. La Puisaye-Forterre dit se situer au carrefour d’itinéraires cyclables d’envergure nationale voire européenne.
Le maire de Druyes-les-Belles-Fontaines évoque aussi l’espoir d’une « montée en gamme » du réservoir du Bourdon, autrement dit augmenter son attractivité. Une étude de valorisation sera restituée le 21 mars. Autre objectif : valoriser les maisons éclusières (3 à Rogny et 2 à Moutiers).
4. Mobilité électrique et douce
Une enveloppe de 132.000 € servira à l’acquisition de voitures électriques et de vélos à assistance électrique. Sans oublier les équipements de stationnement et de recharge qui en découlent. « Cinq demandes de subvention pour l’acquisition d’une voiture électrique sont déjà en cours d’instruction au titre du présent contrat », décrit la CCPF. Et sept subventions ont été accordées dans le cadre du précédent accord.
Commentaires