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Où vont être investis les 900 millions d'euros du Ségur de la santé en Bourgogne-Franche-Comté ?



Le Premier ministre Jean Castex a présenté ce mardi 19 octobre le volet investissements du Ségur de la santé, à l'occasion d'un déplacement à Dijon. Les établissements de Bourgogne-Franche-Comté vont bénéficier de près de 900 millions d'euros.


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Trois ministres, dont le premier d'entre eux et un gros chèque pour la santé. Le Premier ministre Jean Castex, le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre déléguée en charge de l'Autonomie Brigitte Bourguignon, étaient en Côte-d'Or ce mardi 19 octobre pour présenter la concrétisation du volet investissements du Ségur de la santé en Bourgogne-Franche-Comté.


Le gouvernement dit avoir changé de méthode par rapport aux précédents plans d'investissements dans la santé, avec cette fois-ci davantage de décentralisation. Les enveloppes ont été confiées aux Agences régionales de santé pour qu'elles définissent, en lien avec les établissements et les élus, les priorités d'investissement.


Au niveau national, le plan se chiffre à 19 milliards d'euros – une somme déjà annoncée par Jean Castex dans la Nièvre en mars dernier – et vise plus de 500 établissements. En Bourgogne-Franche-Comté, cela représente près de "900 millions d'euros", comme l'a indiqué le Premier ministre Jean Castex invité du journal de France 3 Bourgogne ce mardi 19 octobre.

Un total qui comprend à la fois les investissements (768 millions, dont 32 de fonds européens), le financement du quotidien des établissements de santé (63 millions) et le quotidien des Ehpad (66 millions).


"Il y a eu le plan hôpital 2007 et le plan hôpital 2012. Ce que je présente ce matin, c'est 50 % de plus que les deux réunis. Mais c'est nécessaire", a-t-il précisé lors d'un discours à Dijon. "Il y avait un sous-investissement dans la santé publique en France : la crise l'a montré. Donc il faut à tout prix réamorcer la pompe", a-t-il ajouté, qualifiant les 19 milliards d'euros au niveau national d'"effort sans précédent".


Le plan, qui vise la période 2021-2029, se destine tout aussi bien aux grands établissements, comme les centres hospitaliers universitaires de Dijon et Besançon (75 millions d'euros chacun), qu'aux hôpitaux plus petits. À Cosne-sur-Loire (Nièvre) par exemple, un nouveau centre hospitalier doit être construit. Un investissement chiffré à 23 millions d'euros.


Autre exemple dans l'Yonne, les centres hospitaliers de Sens, Villeneuve-sur-Yonne et Joigny doivent faire l'objet d'une rénovation complète. Un chantier de 61 millions d'euros pour les trois établissements. 72 hôpitaux doivent ainsi être soutenus par ce plan dans notre région, selon le gouvernement.


C'est un gros chèque, mais ce n'est pas un chèque en blanc. Ce n'est pas un chèque pour refaire exactement la même chose en neuf mais c'est pour faire différemment.


Les Ehpad également visés

"Plus de 70 établissements de santé seront rénovés avec plus de 100 opérations engagées grâce à une enveloppe de 736 millions d'euros. Ça c'est sur le champ sanitaire. Le conseil régional a décidé de s'associer à l'effort de l'État et apportera sa contribution à ce plan à hauteur de 32 millions d'euros, via les crédits du Feder [Fonds européen de développement régional]", a précisé Jean Castex.


Les établissements pour personnes âgées vont également bénéficier du plan. Avant son discours au CHU de Dijon, Jean Castex s'était rendu à l'Ehpad de l'hôpital d'Auxonne, dans l'est de la Côte-d'Or, pour le souligner.


"Dans le secteur médico-social, plus de 70 Ehpad [...] bénéficieront de crédits de rénovation pour 66 millions d'euros sur quatre ans. Le montant des aides est déjà établi pour le tiers des projets. Nous finirons de le faire en 2022 pour les autres à l'issue du travail engagé par les départements", a détaillé le Premier ministre lors de son discours.


Ce plan soutient tous les établissements quelle que soit leur taille, leur statut et leur localisation. La politique de santé doit permettre de soigner tous nos concitoyens partout où ils sont.

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