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Les poissons souffrent de la sécheresse dans l'Yonne

Photo du rédacteur: chatelrozanoffchatelrozanoff


Une truite présente dans le ru de Vallan. Les truites sont parmi les espèces qui s’adaptent le mieux au réchauffement de l’eau.

L’Yonne n’échappe pas à la sécheresse qui sévit depuis cet été en France. Face au manque d’eau, les poissons sont obligés de s’adapter pour survivre.

Le milieu de la pêche est sous tension dans l’Yonne. Comme chaque année désormais, certaines rivières sont à sec : le Serein et le Vrin dans le Jovinien, ou encore le Cousin dans l’Avallonnais.


"Le niveau d’eau est critique mais ne change pas des années précédentes", confirme Chantal Laroche-Gardet, présidente de l’AAPPMA du Tonnerrois (Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques).


"Deux épisodes de mortalité"

Résultat, les poissons subissent les conséquences du manque d’eau et de son réchauffement. L’Office français de la biodiversité (OFB) indique avoir été alerté de "deux épisodes de mortalité sur les bassins du Serein et de la Vanne". Ces décès seraient dus à l’augmentation de la température de l’eau qui crée un stress thermique au poisson.

Le réchauffement des rivières est lui-même dû à la réduction du courant et de la profondeur de l’eau, ce qui les rend plus sensibles à l’ensoleillement. Les petits et moyens cours d’eau sont ceux qui subissent le plus ces changements climatiques, en raison de leur plus grande sensibilité. Tous ces phénomènes engendrent un dérèglement biologique de ces milieux naturels.


Malgré tout, certaines espèces s’adaptent

Malgré tout, certains poissons comme les truites s’adaptent à ces conditions plus rudes. "Normalement, elles doivent vivre dans une eau à 17 degrés. Depuis plusieurs étés, cette température est dépassée mais la majorité survit", rapporte Cédric Mengual, technicien à la fédération de pêche du département.

Pourquoi la rivière Yonne semble peu impactée par le manque d'eau ?

Reste que "si les épisodes de sécheresse se répètent, la truite pourrait être en danger dans les années à venir", alerte Thierry Armand, président de ladite fédération. Ces épisodes de fortes chaleurs successives et ce manque d’eau déciment déjà une partie des populations aquatiques.


 
 
 

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