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Les photos magiques de Daniel Salem en Puisaye-Forterre

  • Photo du rédacteur: chatelrozanoff
    chatelrozanoff
  • 7 janv. 2021
  • 2 min de lecture


Dix ans que Daniel Salem, photographe amateur, croque la Puisaye et la Forterre en toutes saisons. Des images au charme fou, pour "valoriser le territoire", qui pourraient nourrir un futur ouvrage.


"À vrai dire, ça n’a rien changé. Un peu moins de monde et encore…" Franchement, les confinements successifs n’auront pas vraiment rimé avec bouleversement dans l’activité du photographe amateur Daniel Salem. Captant comme personne les décors naturels de Puisaye comme de Forterre, le retraité au "sac de militaire" honore un territoire qu’il saisit à l’infini depuis dix ans. "Ancien citadin tombé amoureux de sa région d’adoption", se décrit Daniel Salem sur Instagram (près de 250 publications et un demi-millier d’abonnés, ndlr), où il s’est inscrit en 2016. Cette année-là, il nous confiait : "pas besoin d’aller bien loin, il y a tout ce qu’il faut ici".


En 2020, Daniel Salem a dû stopper son activité de chambres d’hôtes "vintage" pour raisons de santé. Des "croche-pieds", comme il dit. Toujours est-il que sa recherche du bon spot et de l’instant T perdure. "Le soir, il peut y avoir une petite lumière, de jolis petits nuages… Je regarde côté Forterre. Allez hop, j’y vais !" En quête inlassable de marques du temps qui passe, de beautés des environs à préserver. "Les campagnes se détériorent un peu… Il nous faut une conscience écologique."


"Il faut se lever à quelle heure pour voir ça ?"

Pendant un lever de soleil sur l’étang de Moutiers, des rayons transpercent la brume. Sur les réseaux sociaux, on demande le secret du magicien. "Il faut se lever à quelle heure pour voir ça ?", commente un internaute.


Arbres esseulés, voûtes végétales changeantes, le travail des champs autour de Lainsecq, une route de Forterre… Le septuagénaire nous gratifie de remarquables instants de vie rurale. Ce "coucher de soleils" que composent des tournesols est une autre invitation à la contemplation. À l’instar de ce "matin mystérieux" de janvier, de clôtures à l’ancienne, ou encore de ces oiseaux immortalisés dans l’alignement de la centrale de Belleville-sur-Loire.


La période exceptionnelle a conduit Daniel Salem à opérer des tests. Quelques photos au drone ont rejoint la merveilleuse collection poyaudine et forterrate. "Je vais en refaire, d’ailleurs. Génial. Que c’est beau ! Quand on prend de la hauteur, on ne voit pas les problèmes d’en bas…" Précision dans la légende du post Instagram : "Merci le drone".


"Ce qui me manque, c’est la plume pour ordonner"

Face à l’"accumulation de photos", Daniel Salem aspire à en créer "autre chose". Il réfléchit donc à "une monographie", à un ouvrage.


"Je veux valoriser le territoire de Puisaye-Forterre et les gens qui le défendent", clame haut et fort l’habitant de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Formule qu’il n’hésite pas à écrire en majuscules. Compiler juste ses clichés envoûtants l’intéresse peu. Sa nouvelle idée est encore à creuser. "Je cherche des partenaires locaux pour éditer un livre, avec en fil rouge une histoire poétique originale. J’ai déjà des contacts. Ce qui me manque, c’est la plume pour ordonner."


Le résultat devra obligatoirement contenir une part d’humanité, un conducteur. "J’aimerais que ce soit incarné par quelqu’un", lance-t-il. Parmi ses pistes : Salomé Brugnaux, guide touristique de 25 ans, ayant grandi à Sainpuits et autre fan du territoire. "Je trouve ça beau, salue le photographe amateur. Et on amènerait de la jeunesse."

 
 
 

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