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Les franciliens font décoller l'immobilier dans l'Yonne et en Puisaye

  • Photo du rédacteur: chatelrozanoff
    chatelrozanoff
  • 15 janv. 2021
  • 2 min de lecture


Le marché immobilier a été actif, l’année dernière, en Puisaye-Forterre. En dépit, et même grâce, aux confinements. Les longères et autres fermettes ont été très demandées.

"Vend maison ancienne à la campagne, habitable immédiatement, avec jardin et réseau internet, à proximité de commerces." Ce genre d’annonce se fait plus rare en Puisaye-Forterre. Car les biens de ce type se sont bien vendus en 2020.


"Nous avons eu une demande importante pour les fermettes dans leur jus, proposées autour de 150.000 €", indique Virgil Gourault, président d’Ordim Immobilier. "Le produit le plus recherché a été la maison ancienne, sans travaux de gros œuvre, avec un jardin et un réseau internet, vendue entre 100.000 et 150.000 €", dit Nadège Loup, de l’agence Bourgogne Puisaye.


Résidence secondaire, changement de vie

"On nous a beaucoup demandé des fermettes, des longères ou, à défaut, des maisons de village avec jardin, confirme l’agence Ramos Puisaye. Certaines personnes recherchaient même un deux pièces avec une vue sur la campagne, pour s’évader."


"On a eu beaucoup de demandes après le premier confinement, mais plus de la moitié n’était pas finançable, pas réalisable, nuance l’agence Mélimmo, à Toucy. Beaucoup de demandeurs avaient des budgets très bas, avec des exigences irréalisables : un grand terrain, isolé, pas de nuisances, pas de route, pas de culture, pas de coq qui chante, une gare à proximité... A l’inverse, on a eu quelques gros budgets, en paiement comptant, ce qu’on n’avait pas vu depuis longtemps."


Ces personnes souhaitaient réorganiser leur vie, partager leur temps entre la ville et la campagne.


Le client type était urbain, essentiellement francilien, voulant se mettre au vert, de temps en temps ou définitivement. "Il y avait deux types de projets : soit une résidence secondaire, soit un changement de vie", constate Virgil Gourault.


"À 90 %, les acheteurs recherchaient une résidence secondaire, mais où ils peuvent aussi télétravailler, près d’un bourg où ils peuvent acheter leur pain, décrit Nadège Loup. Ces personnes souhaitaient réorganiser leur vie, partager leur temps entre la ville et la campagne."


"L’euphorie après le premier confinement"

Les restrictions sanitaires, les confinements et le télétravail, ont donc profité à l’immobilier poyaudin. "Le confinement a indéniablement boosté le marché local", reconnaît l’agence Ramos Puisaye. "À partir du 15 mai, cela a été l’euphorie, se souvient Nadège Loup. On n’a pas pris de vacances, une première dans l’histoire de l’agence. On a bossé comme des fous tout l’été."


"Pour nous, l’année 2020 a été équivalente à 2019. Nous avons fait moins de ventes, moins de volumes, mais autant de chiffre, grâce à des paiements comptants pour des beaux dossiers, des maisons à plus de 200.000 €."


"Il y a eu une flambée tout de suite après le premier confinement, dit aussi l’agence Mélimmo. Après cet épisode, cela s’est essoufflé. On est reparti sur un rythme plus classique."


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"Nos agences ont été fermées durant trois mois, durant les confinements, rappelle Virgile Gourault. Malgré cela, les transactions ont augmenté d’environ 20 %. L’année précédente, en 2019, l’augmentation avait été encore plus forte, mais c’était un mouvement national." "Pour nous, l’année 2020 a été équivalente à 2019, analyse l’agence Mélimmo. Nous avons fait moins de ventes, moins de volumes, mais autant de chiffre, grâce à des paiements comptants pour des beaux dossiers, des maisons à plus de 200.000 €."

 
 
 

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