top of page
Rechercher

Le Parc du Morvan et son offre de tourisme de plein air séduisent le public depuis cinquante ans

  • Photo du rédacteur: chatelrozanoff
    chatelrozanoff
  • 21 août 2020
  • 3 min de lecture


Le Parc naturel régional du Morvan travaille depuis cinquante ans à développer un tourisme nature et de plein air. Une formule dans l’air du temps, auprès d’une population urbaine que le parc espère capter. Surtout après le confinement.

Il aura cinquante ans en octobre 2020. Le Parc naturel régional du Morvan (PNRM) devait profiter de nombreux événements organisés sur son territoire pour fêter son demi-siècle d’existence. La crise sanitaire en a décidé autrement. Seuls restent les concours de pâtisserie et artistique qui doivent renforcer l’identité de ce territoire, fort de 69.268 habitants.


Une identité s’est forgée tout au long des cinq décennies écoulées, notamment en termes de développement touristique. Période passée au crible avec Jean-Philippe Caumont, directeur du PNRM.


À l’origine pensés comme des espaces de récréation pour urbains, les parcs régionaux ont logiquement axé leur développement touristique autour des activités nature :


"Dans les premières années, on a fait du camping, des gîtes, des chemins de randonnée, des loisirs sportifs de nature. C’est ce qui fait qu’il y a une offre intéressante en ce sens sur le site, en plus de la grande traversée du massif central."


Capter davantage de visiteurs urbains

En effet, le Parc du Morvan abrite, sur ses 2.999 km2 de superficie, 1.500 km de sentier de randonnée pédestre, 600 km de chemins équestres, 2.500 km de circuits VTT balisés (dont la Grande traversée du Morvan qui part d’Avallon).


Au début des années 2000, pour étoffer son offre touristique, le parc du Morvan développe les sports d’eaux vives : "En 2005, nous avons accueilli les championnats d’Europe de canoë-kayak sur le Chalaux, une rivière réputée pour les kayakistes", se souvient le directeur. D’autant que le Morvan est le seul endroit en Bourgogne où l’on peut faire du rafting.


Avec ces six lacs alimentés par autant de rivières, le Parc du Morvan reste une destination de choix pour tous les amateurs de sensations fortes sur l’eau, en forêt ou dans les airs. "Aujourd’hui, ça reste un acte majeur du projet touristique, on a su se faire reconnaître comme une destination à part entière", renchérit Jean-Philippe Caumont.


Ces activités de plein air et d’eaux vives qui sont de plus en plus dans l’air du temps pourraient séduire plus encore après la période de confinement.


"Il y a un appétit nouveau pour le Morvan, qui attire sur de courts et moyens séjours. Les gens restent rarement au-delà de quinze jours."


L’idée du développement à venir n’est donc pas de chercher à retenir des touristes plus longtemps, mais d’en faire venir davantage. "Notre rôle est de faire la promotion du Morvan auprès des acteurs du tourisme." La promotion d’un territoire de pleine nature et de ressourcement.


Et à travers le tourisme, c’est le territoire tout entier que le PNRM entend développer : "C’est le territoire où il y a le plus de résidences secondaires, 12.000. Et c’est autant de candidats potentiels à l’installation", observe Jean-Philippe Caumont qui voit le tourisme comme une vitrine.


60 campings, 80 hôtels et 45 gîtes

Et s’il n’existe pas de chiffrage précis de la fréquentation annuelle du Morvan, des données permettent cependant d’évaluer le potentiel : la maison du parc à Saint-Brisson accueille ainsi entre 40.000 et 50.000 visiteurs par an. En 2019, les hôtels, campings et gîtes ont vendu 264.018 nuitées (pour une capacité d’accueil totale de 17.391 lits touristiques).


Le Morvan, ses lacs, ses rivières... quel spot est fait pour vous ?


Si la période s’annonce compliquée pour les professionnels du tourisme, la destination compte cependant capter les vacanciers qui ne pourront pas partir à l’étranger. Jean-Philippe Caumont se veut confiant : "Il y a des gens qui nous ont découverts ou redécouvert, c’est à nous de transformer l’essai."

 
 
 

Comments


bottom of page