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La face cachée du Morvan avec "Du rêve à la ruralité" de Jean-Christophe Zouniab

  • Photo du rédacteur: chatelrozanoff
    chatelrozanoff
  • 7 déc. 2019
  • 2 min de lecture

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Le photographe et auteur Jean-Christophe Zounia publie "Du rêve à la ruralité". Au fil des pages, son regard se porte cette fois-ci sur une des faces "cachées" du Morvan : la solitude, l'isolement, le brouillard, les ruines... et les gens qui restent sur ce territoire.

Depuis qu'il a choisi de vivre dans le Morvan, en 2013, le photographe et auteur Jean-Christophe Zounia a publié plusieurs livres sur le Morvan et réalisé des DVD sur les femmes et les hommes qui font ce territoire, qu'il s'agisse de personnes âgées ou d'éleveurs.


Cette fois, avec Du rêve à la ruralité, préfacé par Jean Lassaklle, il publie un ouvrage qui montre une autre face du Morvan, celle de la solitude, de l'isolement, des ruines, de la boue... Il a donc choisi de mettre en page d'autre chose que l’aspect bucolique et touristique du Morvan.


"Moi, je suis venu ici parce que je voulais vivre ces moments simples, car j’aime la solitude."


Le livre se compose de plusieurs chapitres : Errance ; Ceux qui restent ; Le charme intérieur ; Les 24 h du Mans ; Jeter l'argent par la fenêtre ; Sortie de secours ; Proche de toutes les commodités ; Pérégrinations ; Faire des pieds et des mains ; Décadence ; C'est écrit ; Entre pierres et lierres. Douze thèmes où se glissent 90 portraits.



Finalement, il renoue à travers ses photos et ses textes avec ce qui l’a attiré dans ce Morvan, toujours avec cet œil à la Depardon. "Tout cela me parle. Moi, je suis venu ici parce que je voulais vivre ces moments simples, car j’aime la solitude."

Sans tomber dans la caricature, il montre que ce Morvan n'est pas qu'une carte postale. "Même si cela ne plaira pas à tous, il n’est pas question de faire une polémique ni de régler des comptes. Mais je trouve qu’il y a des communes qui utilisent mal leurs euros et qui oublient leur patrimoine."


Il insiste : "Même s’il y a la beauté des paysages, ce n’est pas tout. Toute cette évolution me fait peur. On finit par tuer le caractère ou l’âme d’une région. Je veux continuer à mettre en valeur la ruralité dans sa globalité. Cet ouvrage est mélancolique, poétique, grave, émouvant et montre le Morvan de ce(ux) qui reste(nt)..."

 
 
 

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