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Ecotourisme et tourisme vert dans l'Avallonnais : beaucoup d'atouts pour la saison estivale

  • Photo du rédacteur: chatelrozanoff
    chatelrozanoff
  • 19 avr. 2021
  • 3 min de lecture


Tourisme vert dans l'Avallonnais : beaucoup d'atouts et quelques points à améliorer

En terme de loisirs verts et de pleine nature, l’Avallonnais est très bien doté. Et dans le contexte que l’on connaît, encore plus que jamais, le territoire a une carte à jouer. Photos d'archives

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En matière de tourisme vert et d’activités de pleine nature, le territoire avallonnais n’est pas en reste et possède un vrai potentiel. Encore plus dans le contexte actuel.

Un territoire plutôt préservé et qui a gardé son authenticité. Des forêts morvandelles à perte de vue. Des lacs à la renommée incontestée. Des kilomètres de voies pour randonner ou pour pédaler. En terme de loisirs verts et de pleine nature, l’Avallonnais est très bien doté. Et dans le contexte que l’on connaît, encore plus que jamais, le territoire a une carte à jouer. Il compte trois communes labellisées "Station verte" : Avallon, Saint-Père et Quarré-les-Tombes. Un label qui récompense "un territoire d’accueil au cœur des terroirs, proposant des séjours porteurs de sens, en faveur d’un tourisme nature, authentique, humain et respectueux de l’environnement".


L’été dernier, alors que la crise sanitaire était venue doucher les espoirs d’une saison touristique réussie, à la grande surprise générale, la fréquentation avait explosé. "On ne s’y attendait pas. Et cela a montré ses limites", rappelle Victoria Plaisant, directrice de l’office de tourisme intercommunautaire du Grand Vézelay. La saison qui débutera à Pâques devrait connaître la même destinée. Mais pour le reste, l’office de tourisme, bien qu’il manque de visibilité, se projette déjà.


Le plein air a le vent en poupe

"Cette année, on s’oriente vers des activités de plein air. On a beaucoup de demandes de gens qui veulent venir se mettre au vert, soit parce qu’ils ont peur d’aller dans des endroits surfréquentés, soit parce qu’ils ont besoin d’espace après les multiples confinements."


Rando, vélo ou autres activités de plein air. La demande est grande. Photo Marion Boisjot


Et en matière de grand air, l’Avallonnais a de quoi faire. Sur la terre ferme ou dans l’eau, à pied ou en vélo, une offre de loisirs conséquente est proposée par des prestataires et entreprises diverses. L’office de tourisme, en complémentarité, a aussi travaillé à proposer de nouvelles activités pour répondre aux demandes changeantes.


Une belle offre, à pied ou à vélo

En plus des promenades découvertes accompagnées par des greeters (des ambassadeurs du territoire), "nous avons balisé une vingtaine de circuits de randonnée avec l’association Terres de légende et le PETR, soit environ 300 km de chemins de randonnée", annonce la directrice.


Avallon est le point de départ de la GTMC (Grande traversée du massif central) prisée des vététistes de toute la France.


"On a beaucoup d’associations très impliquées, à l’image de Promotion animation cyclisme qui œuvre pour la pratique du VTT", complète Gérard Delorme, président de la structure. Et d’ailleurs, en matière de cyclo, le territoire propose une offre de qualité, avec une véloroute déjà existante et qui sera rallongée, mais aussi le point de départ de la Grande traversée du Massif central.


Des efforts en matière de mobilité

Mais le territoire aura aussi quelques lacunes à corriger pour se positionner comme une vraie destination éco-touristique. En matière de mobilité par exemple, l’office cherche à développer et promouvoir les déplacements doux et mettra à partir de cet été une station avec des vélos à disposition. "C’était un vrai besoin, et cela va permettre de créer des itinérances et de faire rayonner les touristes sur le territoire", pense Victoria Plaisant.


En revanche, l’idée d’une navette qui emmènerait les touristes sur tout le territoire ne semble pas à l’ordre du jour. En matière de baignade aussi, l’office entend améliorer l’offre avec un travail à mener autour du lac du Crescent, le plus proche des lacs du Morvan, à 20 km d’Avallon.


L'Office et la CCAVM veulent mener une réflexion autour du Lac du Crescent, le lac du Morvan le plus proche d'Avallon. Un atout considérable.


Le dernier point sur lequel le territoire veut miser, c’est le savoir-faire de ses paysans et producteurs locaux. "Nous expérimenterons prochainement la vente de produits du terroir, sans concurrence avec les producteurs. Sur l’œnotourisme, le schéma départemental est en construction mais nous avons la volonté de le développer autour de Vézelay", prévoit le président.

 
 
 

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